Abolition du poste de commissaire à la santé : un recul important pour la démocratie et la surveillance du système de santé
« L’abolition du poste de commissaire à la santé avait été annoncée en mai 2016. Elle entrera en vigueur lorsque le projet de loi 150 sera adopté. Présenté il y a deux mois par le ministère des Finances, ce projet de loi traite de la mise en oeuvre de dispositions d’ordre budgétaire. Or, il contient aussi quatre articles traitant spécialement de l’élimination du poste de commissaire à la santé. »
Consultation indépendante sur le racisme systémique
« Maintenant qu’il est acquis que le gouvernement a renoncé à son engagement de tenir une consultation sur le racisme systémique, la Table de concertation contre le racisme systémique (TCRS) annonce le lancement d’une vaste démarche citoyenne indépendante sur le racisme systémique. L’objectif ultime d’une telle démarche étant l’atteinte de l’égalité, il est important d’aborder un ensemble de problèmes criants notamment en matière de santé, d’éducation, de logement, de culture, de droit au travail décent. La TCRS s’engage à travailler à long terme pour des changements tangibles, en mettant sur pied une démarche sérieuse, indépendante qui ne sera pas soumise aux calculs électoralistes et partisans. »
Annonce gouvernementale d’un accès à la psychothérapie
« La sortie récente du ministre Barrette nous a désagréablement surpris. Non pas dans son intention, mais dans son contenu. Il est pourtant hautement souhaitable qu’un programme d’accès à la psychothérapie soit offert à la population, comme le préconisait le commissaire à la santé et au bien-être déjà en 2012. Cependant, le service qui est actuellement présenté à la population est extrêmement décevant, voire trompeur. On laisse croire qu’un nouveau service miracle de six rencontres viendra dorénavant définir ce qu’est la psychothérapie. Pire, au vu des données annoncées par le ministre, ce n’est que 145,83 $ qui sera alloué annuellement à chaque personne, pour un total de 2,5 rencontres, soit à peine le temps de présenter la situation à traiter. Encore une fois, la santé mentale se retrouve le parent pauvre de la santé. Pourquoi lésiner sur le budget alors que la démonstration a été faite dans d’autres pays que l’accès à la psychothérapie est économiquement rentable pour la société, dégageant au moins 100 % de profit pour chaque dollar investi ?
http://www.ledevoir.com/societe/sante/515292/les-promesses-trompeuses-de-l-acces-a-la-psychotherapie
http://www.ledevoir.com/societe/sante/514845/frais-de-psychotherapie-une-decision-fort-limitee
Crise du logement : une lueur pour les organismes communautaires
Par-delà la guignolée : l’angle-mort de la philanthropie
http://www.journaldemontreal.com/2017/12/07/par-dela-la-guignolee–langle-mort-de-la-philanthropie