[ Des clarifications sur les consignes sont toujours attendues ]
Le gouvernement du Québec a confirmé, le 7 septembre dernier, que, dès le 15 octobre, « tous les intervenants de la santé et des services sociaux, qu’ils soient en contact direct rapproché ou non avec les patients, devront être adéquatement vaccinés contre la COVID-19, à moins de contre-indication à cet effet » (source). Parmi les personnes ciblées figurent « certains groupes communautaires et acteurs qui offrent des services aux personnes vulnérables ».
Au moment d’écrire ces lignes, le ministère de la Santé et des Services sociaux n’a toujours pas clarifié quels groupes précisément sont visés par la mesure. Nous considérons qu’il est inacceptable qu’à un mois de l’application de cette mesure, des clarifications n’aient toujours pas été apportées, surtout considérant qu’un délai pour l’administration de deux doses est nécessaire. Cette incertitude cause beaucoup d’inquiétudes, voir des tensions, au sein des groupes.
Si le gouvernement décidait finalement qu’il revient aux groupes de décider s’ils obligent ou pas leurs travailleurs et travailleuses à se faire vacciner, le RIOCM ne recommanderait pas de l’imposer. En effet, un flou juridique entourant ce dossier épineux pourrait exposer les organismes et les membres de leur conseil d’administration à des poursuites judiciaires.
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