Crise des migrant.es : Des besoins enfin reconnus, mais des pratiques de distribution de fonds inquiétantes

Le RIOCM salue la reconnaissance, par Québec, de l’urgence de soutenir les organismes communautaires qui œuvrent auprès des demandeurs d’asile en offrant notamment du dépannage alimentaire et vestimentaire, des logements d’urgence et de l’accompagnement divers. Il est également satisfait qu’un regroupement d’action communautaire soit consulté, soit la Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes (TCRI).

Toutefois, le montant ponctuel de 3 millions $ octroyé en fonds d’urgence est largement insuffisant et de trop courte durée pour faire face à la crise actuelle des migrants. De plus, il serait important que tous les organismes venant en aide aux nouveaux arrivants en situation de précarité aient accès au fonds. Enfin, la gestion de ce fonds d’urgence par une fondation est préoccupante en regard de l’imputabilité, de la transparence et de l’équité entre les groupes. En effet, si le processus de distribution des fonds publics d’urgence de l’État est inefficace, il faut simplement l’améliorer.