La reddition de comptes du fonds d’urgence PSOC rate complètement la cible

Malgré les nombreuses représentations des regroupements et les inquiétudes exprimées par certaines équipes régionales de gestion du PSOC, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) est imperturbable.

Constats :

  • Les exigences ont été modifiées en cours de route;
  • On demande de produire des données a posteriori;
  • La méthode comptable diffère des exigences habituelles;
  • Le formulaire est inutilement difficile à comprendre;
  • La logique du formulaire va à l’encontre des principes du programme PSOC;
  • La charge de travail demandée est disproportionnée, alors que les groupes sont débordés et épuisés;
  • L’échéancier pour dépenser l’argent ET pour faire la reddition de compte est inutilement court.

En conséquence, les résultats de cette reddition de compte seront peu fiables et tout l’exercice n’aura servi à rien. De nombreux groupes risquent de ne pas recevoir le 25% restant de la subvention allouée, alors que l’argent a été ou sera utilisé à bon escient.

Pourquoi le ministère s’entête-t-il alors que le consensus est si grand? Pourquoi faire travailler inutilement les gestionnaires des groupes et les fonctionnaires du programme? Pourquoi ce gaspillage de fonds publics? Comment le gouvernement justifie-t-il sont entêtement, malgré sa promesse électorale de « simplifier les processus administratifs des groupes »? Quelles sont ses intentions? Pourquoi ce climat de méfiance malsain et ce manque de respect envers les groupes?

Québec aura certainement des comptes à rendre!